Théo Tobiasse (1927- 2012) ◊ La colombe de Noé ◊ Lithographie 1989

400,00

Lithographie sur papier extraite de l’ouvrage « Grandes heures pour un graffiti d’amour »  Enrico Navarra Editeur, Paris, 1989.
Signé en bas à droite. Titré au centre à gauche dans la planche et annoté HC (pour hors commerce, exemplaire supplémentaire destiné à l’imprimeur) en bas à gauche.
33 x 30 cm
Tiré à 225 exemplaires.

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Description

Né le 26 avril 1927 à Jaffa en Palestine, Tobias Eidesas, de son vrai nom, repart en Lituanie, d’où est originaire sa famille pour ensuite s’exiler à Paris en 1931. Très tôt, il manifeste des dispositions pour le dessin et la peinture. Mais la mort de sa mère, la seconde guerre mondiale et les rafles de juifs bouleversent sa vie. Interdit d’entrée à l’École nationale supérieure des arts décoratifs pour cause de port de l’étoile jaune, il s’inscrit à des cours privés de dessin publicitaire et démarre une carrière de graphiste chez Draeger (imprimerie d’art) et réalise des décors pour Hermès. En 1950, il obtient la nationalité française et s’installe, enfin serein, à Nice. Premières toiles exposées au Salon des peintres du Sud-Est en 1960 et des prix à la clé : Jeune peinture méditerranéenne, Dorothy Gould (1961), etc. Sa carrière démarre et de nombreuses expositions dans le monde entier consacrent son talent unique. Un style très sophistiqué, reconnaissable au premier coup d’oeil. Mélange subtil de surréalisme, expressionnisme et primitivisme au service d’une inspiration chargée des thèmes du «juif errant ». Souvenirs d’enfance, l’exil, la Shoah, argumentés par la mythologie et les textes bibliques. Une iconographie personnelle qui transcende l’Histoire. Comme cette colombe que Noé lâche dans le ciel d’Apocalypse à la recherche d’une terre ferme. Symbole d’espoir. Promesse de jours meilleurs.
Considéré comme un des plus grand peintres juifs, Théo Tobiasse s’éteint le novembre 2012 à Cagnes-sur-Mer.