Description
Marlène Dietrich, Mistinguett, Sarah Berhnard, Joséphine Baker, Cécile Sorel, Tino Rossi et quelques milliardaires de la jet-set américaine, comme madame Picha-Eisenstein, ont un point commun ? Jean-Dominique Van Caulaert… De l’après-guerre à la fin des années 1950, ce peintre a signé les portraits du Tout-Paris, puis des célébrités de New-York, où il séjourne la moitié de l’année. Né de parents belges à Saint Saulve dans le nord de la France, il s’inscrità l’Académie des arts de Bruxelles, avant de démarrer sa carrière en 1923, illustrateur de couverturesde partitions musicales pour un éditeur belge, en compagnie d’un autre jeune artiste débutant, un certain Magritte. Puis il travaille comme affichiste pour le théâtre et le cinéma, notamment avec Marcel Pagnol, pour “La belle meunière”. Il meurt à Montmartre, à la Villa des Arts, où il habitait un pavillon atelier, près de ses amis, le peintre Louis Marcoussis et l’écrivain Marcel Jean.
Son style, élégant et fluide, s’illustre dans la grande tradition des portraitistes de cette époque heureuse. Ses oeuvres devraient vite accéder à la cote de son aîné, le réputé Jean-Gabriel Domergue (1889-1962), autre spécialiste de ce savoir faire très prisé.